Algrange , le centre CARMI perd un médecin, un post derniérement sur le sujet Algrange perd un médecin de la Carmi.... .
L'article du Républicain Lorrain de ce jour.
L’ouverture du nouveau centre de santé d’Algrange de la Carmi (Caisse régionale de la sécurité sociale dans les mines) de l’Est, en janvier, devait permettre d’augmenter le nombre de patients. Les problèmes de remplacement du Dr Marie-Paule Schwab, qui assure aussi les consultations à Hayange, avaient été par la même occasion résolus. En effet, le Dr Sorin Zaharia, dernier embauché sur le secteur et déjà en charge du dispensaire de Boulange, assurait la moitié des consultations. Le scénario était idéal. Mais voilà. Le Dr Sorin Zaharia a démissionné. Depuis le 12 septembre, le Dr Marie-Paule Schwab se retrouve de nouveau seule pour couvrir les secteurs de Hayange et d’Algrange. Un nouveau coup dur pour les patients, sur fond de "déjà-vu" !
Dans le Pays-Haut aussi
À Audun-le-Tiche, le Dr Brunet a également démissionné et cède sa place à un nouveau médecin, le Dr Antonio Nzau. Ce dernier doit aussi assurer les consultations à Boulange. « On n’arrête pas d’avoir des médecins qui viennent et qui partent, dénonce Jean Markun, pour la CGT des mines. On est toujours en stand-by. Ce nouveau rebondissement n’est qu’une triste conséquence de la désorganisation de la Carmi, un épisode de plus. » Un avis partagé par Geneviève Marchal, responsable du collectif Femmes et Veuves de mineurs. « Tout ce qui arrive actuellement est le résultat d’une politique de réduction du déficit qui ne date pas d’aujourd’hui. On ne peut occulter ces méfaits, que nous dénonçons depuis longtemps et qui ont des conséquences sur les affiliés. Certains d’entre eux, d’ailleurs, n’ont plus de médecins attitrés et refusent de se soigner ! »
Avec deux médecins en moins pour une seule embauche, on voit mal comment la Carmi va réussir à conserver ses affiliés et à développer sa patientèle. Deux objectifs pourtant affichés par la direction pour pérenniser le régime. D’un autre côté, on peut pointer du doigt la réorganisation de la "minière" qui, au final, ne fait que réduire l’offre de soins pour les anciens mineurs, leurs familles et leurs veuves.
La situation est critique et on aimerait comprendre la stratégie de la direction et ses projets. Mais toutes nos tentatives pour joindre les responsables sont restées sans suite.
On a du mal, dans ces conditions, à entrevoir un avenir serein pour la sécurité sociale minière…
Textes : Vanessa PERCIBALLI.vanessa.perciballi@republicain-lorrain.fr
CONSULATION CARMI HORAIRES