Dernier post sur Annecy, ne pas hésiter d'y aller, deux jours c'est bien.

De temps en temps avec mon taf je me retrouve chez les constructeurs pour "bouffer" de la technique.

En l’occurrence voici quelques mois je suis allé chez Céleros. C'est l'un des fabricants mondiaux (comme quoi en France on sait faire) de pompes "as compétition". Céleros équipe la Marine Nationale, les centrales comme Cattenom...bref, partout ou il faut du matériel au top du top ils sont là.

Et donc ils se trouvent à Annecy, alors j'en ai profité pour visiter une énième fois la ville mais avec toujours autant de plaisir.

Je ne vais pas jouer les guides touristiques alors des photos pour donner envie.

Info dans le journal de ce matin mais qui trainait depuis un bon moment.

EN gros l'on réuni Portes de France/Val de Fensch/ Pays-Haut Val d’Alzette pour faire un truc qui pourrait peser sur le secteur.

Mais visuellement l'on constate que si cela se fait Algrange est quasiment parfaitement au centre géographique du futur regroupement....peut être alors que la ville sera moins oubliée dans les projets.

Par contre si cela se fait des ambitions politiques tombent à l'eau chez beaucoup.

Il est à noter que voici moins d'une an ceux qui disent "il faut effectuer cette union avant les prochaines municipales" disent aujourd'hui l'inverse....faut bien préparer son avenir tout en pourrissant celui de son concurrent.

Pour mémoire en 2011 Michel Liebgott avait une positon inverse sur le sujet, aujourd'hui il est pour, s'en est même le principal défenseur.

La construction de très grands EPCI aurait, selon moi, pour principale conséquence de limiter plus encore les moyens dont disposent les communes aujourd’hui, mais également d’éloigner les élus des citoyens, alors que ces derniers revendiquent ce lien privilégié. Des fusions trop importantes conduiraient par ailleurs à la construction de territoires aux caractéristiques internes à mon sens trop disparates.  

Début février un article de "la semaine" faisait déjà un beau résumé:

Michel Liebgott et la super-agglo Thionville-Fensch

Le sujet revient régulièrement dans le nord mosellan : un rapprochement entre les deux communautés d’agglomération Portes de France-Thionville et du Val de Fensch pourrait être opéré dans les années à venir. Volonté partagée semble-t-il, mais pour laquelle les deux présidents concernés n’ont pas le même timing. Trop tôt pour en parler du côté de Thionville, pas trop tôt pour Michel Liebgott qui explique sa position, en attendant celle de Pierre Cuny.

Pour Michel Liebgott, l’idée d’un rapprochement entre les deux communautés d’agglomération du nord mosellan remonte à 20 ans déjà. A l’époque, il est député-maire de Fameck. En face, un Jean-Marie Demange député-maire de Thionville qui balaie tout débat : « Il n’y avait aucune discussion possible, pour lui c’était chacun chez soi », regrette aujourd’hui Michel Liebgott. « Or nous étions déjà dans une autre époque que celle de l’économie autarcique. La crise était là déjà : la Fensch avait perdu 20 à 25 000 habitants entre 1970 et 1990, le Luxembourg commençait à émerger. » Du côté de Thionville la crise est même plus ancienne, Usinor n’ayant pas attendu la vague pour fermer. « C’était déjà le moment de réfléchir à autre chose. »

Un autre obstacle se pose au Val de Fensch et il s’appelle Fontoy. « Son maire, Henri Boguet, est certainement mon principal adversaire politique. En choisissant d’adhérer à la communauté d’agglomération de Portes de France-Thionville il a fait échouer un grand rassemblement naturel avec le Pays-Haut : de sa commune il a fait une frontière. » Thionville à droite, la Fensch à gauche : le maire de droite choisit alors son camp. Et pourtant, c’est drôle tout de même, les habitants de Fontoy sont appelés… les Fenschois ! « Nous avons perdu 20 ans », juge Michel Liebgott.

Au cours de ces 20 années se sont créées les communautés de communes, puis d’agglomération. Le temps était largement venu de passer aux actes, pense celui qui a pris la présidence du Val de Fensch en 2014. « Avec Bertrand Mertz déjà, puis avec Anne Grommerch et enfin avec Pierre Cuny nous sommes sur la même longueur d’onde », se satisfait enfin Michel Liebgott. Plus qu’une question politique (un socialiste face à un UMP), plus encore qu’une question d’hommes, c’est une question de génération pour celui qui a le même âge que son homologue thionvillois. « Une expérience de la vie similaire. Celle que j’ai d’un point de vue politique, Pierre Cuny l’a notamment développée sur les questions hospitalières », estime le maire de Fameck.

« Et si nous devons encore faire une dizaine d’années de politique, nous devons  construire quelque chose d’intelligent : un territoire qui se développe, uni, face au Luxembourg. » Très bonnes relations avec Michel Paquet (de la comcom de Cattenom et environs), « relation excellente » avec Patrick Luxembourger le maire de Terville… pour Michel Liebgott plus d’oppositions de personnes, une stabilité inédite : c’est le moment où jamais. Il fixe l’objectif à 2020, 2026 au plus tard.

Déjà, les six intercommunalités du nord mosellan, autrefois surnommées le G6, se sont réunies en association dans “Nord Moselle +”. Est-ce que ça donne quelque chose ? « On ne loupe jamais une réunion et on ne s’engueule pas, c’est déjà pas mal », synthétise le représentant du Val de Fensch dans cet aréopage de présidents. Etape suivante : la création du pôle métropolitain transfrontalier (les six EPCI de Nord Moselle + ainsi que 3 EPCI de Meurthe-et-Moselle). Là encore, une question de poids et d’échelle, l’idée étant de peser au cœur de la grande région.

Là comme pour la fusion des communautés d’agglo, des réserves. De la part d’élus côté Val de Fensch, en tête desquels les communistes qui craignent la disparition des communes, pas moins. « Je suis persuadé du contraire, dit Michel Liebgott. Plus les intercommunalités seront grandes et fortes, plus la nécessité des communes sera renforcée. » Autre frein : celui des finances. En la matière, l’état de la dette est six à sept fois supérieur du côté de Portes de France. « Notre endettement est de 10 millions d’euros et nous redistribuons plus de 2 millions d’euros chaque année à nos communes. Alors en vue de la fusion et pour que la mariée ne soit pas trop belle, nous avons lancé de gros investissements depuis 2014 à travers l’opération “Cœur de villes Cœur de Fensch” : 40 millions d’investissement pour les villes de l’agglo jusqu’en 2020. Nous puisons dans nos ressources pour ne pas nous retrouver dans une situation trop déséquilibrée », argumente Michel Liebgott. Techniquement donc, la fusion serait déjà en route, avec « l’existence, déjà, de groupes de travail comptant des cadres des deux intercommunalités », dit-il encore.

Pour lui, la création d’une super intercommunalité Thionville-Fensch permettrait d’abord de réparer
« l’anomalie » que constitue la coexistence de deux communautés d’agglomération voisines. Elle s’appuierait sur les points communs - la Moselle, le chemin de fer, l’autoroute… - et se nourrirait de la complémentarité des territoires - beaucoup d’industrie, une population moyenne dans la Fensch et plus de tertiaire et une population au niveau de vie plus élevée pour Portes de France - avec un objectif : la mixité sociale et d’activité, mais aussi en termes de logements ou d’offre médicale par exemple. S’appuyer sur les ponts, les villes frontières (Terville, Florange) pour retisser des liens naturels.

Il y a, bien sûr, les dossiers qui divisent ou pourraient le faire - le SMiTU et son projet de bus à haut niveau de service pour lequel les investissements ne sont peut-être pas équitablement répartis, Europort et « la volonté de Thionville de faire bande à part »… - mais la fusion ferait de Thionville-Fensch « la sixième intercommunalité du Grand Est derrière Strasbourg, Metz, Nancy, Reims et Mulhouse », égrène Michel Liebgott.

Et en 2016 , dans un article du RL il se disait que cela se ferait aprés2020....lisez

La communauté d’agglomération Portes de France-Thionville, celle du Val de Fensch ainsi que la Communauté de communes du Pays Haut-Val d’Alzette devraient fusionner le 1er janvier 2022. Explications.

L’absurde morcellement du Nord mosellan en six intercommunalités, c’est bientôt terminé. Difficile de dire ce qui sortira concrètement des discussions qui sont actuellement menées par les présidents, mais les lignes vont forcément bouger. « Tout le monde a compris que nous devions évoluer et opérer des rapprochements pour être plus forts » , se félicite Pierre Cuny, le président de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville.

Lui rêve d’une grande communauté urbaine rassemblant toutes les intercommunalités de Moselle nord. Mais pour y parvenir, il est prêt à procéder par étapes. La première pourrait être une fusion à trois : les deux communautés d’agglo (Portes de France et Val de Fensch) et la communauté de communes du Pays Haut-Val d’Alzette (CCPHVA). Une date a même déjà été fixée : le 1er janvier 2022.

En début de semaine, le bureau de la CCPHVA a été le premier à poser un acte politique fort en adoptant une délibération en faveur de cette fusion. Le conseil communautaire devrait se prononcer dans le même sens le 10 novembre prochain.

Côté Val de Fensch, le président Michel Liebgott est également prêt à soumettre cette proposition à sa majorité. « Il ne s’agira, pour l’instant, que d’une perspective, précise Michel Liegbott. La décision finale appartiendra à ceux qui seront élus en 2020. Mais nous devons déjà commencer à préparer cette fusion. En ce sens, la date de 2022 me semble raisonnable et réaliste. »

« Soyons clairs : nous ne pouvons pas continuer à avoir deux communautés d’agglomération dans le Nord mosellan, poursuit Michel Liebgott. Ce n’est pas raisonnable. Mais l’agglo de Thionville a encore du retard en matière de compétences. Ce délai va leur permettre de se mettre à notre niveau de manière à ce que la fusion se fasse dans des conditions optimales. Pendant ce temps, nous pourrons, de notre côté, achever les projets initiés. »

Pierre Cuny a bien entendu le message : « Il est évident que nous avons un peu de retard mais nous allons le rattraper. J’ai l’ambition de transférer encore plusieurs compétences à l’agglo. Nous avons commencé par la collecte des ordures ménagères, la petite enfance va suivre et je souhaite que nous engagions très rapidement une réflexion en vue du transfert des équipements sportifs et culturels. »

« Cette fusion à trois nous offrirait un périmètre intéressant , continue Pierre Cuny. Grâce à la CCPHVA, nous aurions une ouverture vers le Luxembourg, avec une forte dimension transfrontalière. L’État nous a d’ailleurs fait savoir qu’il avait besoin d’une intercommunalité forte pour accompagner l’Opération d’intérêt national Alzette-Belval. »

Mais le maire de Thionville ne ferme pas la porte aux trois autres communautés de communes (Arc mosellan, Cattenom et environs et Bouzonville-Trois frontières) pour autant : « Pour moi, le périmètre de travail idéal, c’est le fameux G6 qui réunit les six intercommunalités du Nord mosellan. Nous allons d’ailleurs constituer une association pour mieux faire avancer nos projets. »

Et en 2016 j'avais déja fait un post sur le sujet....je vous invite à le lire pour voir les évolutions sur le sujet.